L’e-commerce, sur les années passées, a connu une croissance forte et ce qui a créé de nouveaux défis pour les commerçants. Le secteur de la vente est conscient de l’importance du e-commerce mais à l’instar des clients, le secteur à plus de difficultés à s’approprier les technologies que ses clients.
Alors comment les commerces ressentent-ils l’impact de l’e-commerce ?
Selon une étude menée par SD Worx, sur 500 commerçants, en France, Pays Bas, Belgique, Allemagne et Grande Bretagne, deux commerçants sur trois pratiquent l’e-commerce, même si la majorité ne s’y sont penchés qu’il y a peu de temps. 70% d’entre eux ont investi dans le commerce en ligne il y a moins de 5 ans. 60% pensent que ceux qui aujourd’hui ne sont pas présents dans le e-commerce, seront à terme handicapés par cette non présence en ligne.
Le E-commerce français en retard.
Selon cette étude, 62% des sondés possèdent une boutique en ligne. On s’aperçoit que les vendeurs de vêtements sont ceux qui disposent le plus de site marchands alors que les commerçants de matériel de bricolage n’ont que peu d’attrait pour un site e-commerce.
En France, seulement 48% des marchands ont recours au e-commerce. Ce qui est plutôt faible !
Et sur l’ensemble des personnes interrogées, 31% déclarent que leur site de vente en ligne ne s’adapte pas spécifiquement aux smartphones.
Autre point, en France les commerçants sont, à 32%, parmi les plus grands utilisateurs de sites marchands pour smartphone, après les commerçants britanniques (40%).
Selon la base de répondants, un commerçant sur cinq (soit 21 %), environ, possède une application propre à sa boutique.
Cependant, on constate des disparités entre les pays : les e-marchands belges sont peu nombreux (9%), alors que les britanniques arrivent en pole position (avec 30% des commerçants qui déclarent avoir une application spécifique).
L’avènement de l’omnicanal.
A 70%, les commerçants, s’attachent à dire que l’e-commerce a eu un impact positif sur leurs ventes. Et surtout, ils s’attendent à ce leur site les fasse encore grandir et accompagne leur croissance.
Plus de 60% des sondés qui participent à l’enquête, ont estimé que les commerçant non présents sur la toile, risquent et seront confrontés à des difficultés.
Malgré le fait que les magasins de vente traditionnelle ressentent la concurrence accrue avec les grandes chaines de e-commerce (telles que Amazon, Ebay ou Cdiscount, …), pour le client, se rendre en magasin reste une étape souvent importante dans le processus d’achat.
La plupart des commerçants croit que pour avoir du succès, il est important de combiner à la fois un magasin physique et une boutique en ligne. Il faut alors pour les retardataires procéder à la création une boutique en ligne.
De fait, il faut croire en une stratégie omnicanal claire qui fera la part des choses entre le online et offline et par-dessus tout qui se concentre sur le l’histoire, l’expérience client et ses besoins.
L’exemple du « click and collect » ou « click and reserve », de plus en plus mis en place par les magasins de prêt à porter, le système se généralise aux enseignes de parfumerie mais s’ouvre à d’autres branches du secteur. De plus en plus mobile ou en itinérance, le consommateur a adhéré favorablement à ce type de consommation. Mais cette digitalisation des points de ventes s’accompagne malgré tout d’une continuité de la formation des équipes magasin afin qu’elles puissent fournir un service exceptionnel.
L’e-commerce n’est pas une menace pour les emplois
Pour l’expert en retail, Peter Van Ostaeyen, chez SD Worx, le boom du e-commerce n’aura pas d’impact négatif sur l’emploi dans le secteur du commerce.
Bien au contraire, selon lui, certes dans « les plus petits commerces de détail, il est possible que l’emploi recule sous l’effet du l’e-commerce » mais d’autres typologies de commerçants « auront besoin de plus de personnel, comme les flagship stores » ( magasin test au concept souvent novateur en terme de merchandising).
Les emplois seront alors redistribués, ils seront renversés vers la logistiques par exemple, pour le stockage, la distribution et l’expédition des produits.
Dans le retail, les détaillants qui parient sur une stratégie de l’omnicanal et font fusionner les expériences en ligne et en magasin de leur client, auront une longueur d’avance sur leurs concurrents. Boutique et site marchand se complètent pour renforcer l’expérience client. Selon, seuls 60% des interrogés appliquent une stratégie omnicanal. Il reste alors encore une grande marge de progression.
Planification intelligente.
Autre grand défi majeur pour tout commerçant, la gestion du personnel et des plannings. Il faut déployer intelligemment le personnel composant les équipes.
Bien souvent, la plus forte période de l’année, est celle précédent les fêtes de fin d’année. A titre d’exemple, les ventes ont gonflé de 25% durant la fin d’année en Europe.
Cette flexibilité de la masse salariale permet de gagner en efficacité.
Grâce à l’utilisation de données statistiques et d’une éphéméride de l’année précédente. Grâce à ses datas, les commerçants peuvent prédire très précisément là où la charge de travail va monter et donc répondre présence pour encore mieux servir le client.
L’utilisation d’une solution e-commerce peut être, sera, l’avenir du commerce dans les mois ou les années à venir. Les commerçants qui ne disposent pas encore d’une visibilité en ligne, seront à court terme presque obligé de franchir ce point de passage. Et ils devront soit créer un site vitrine présentant leur activité ou bien de réfléchir quant à la conception de la création de boutiques soit Prestashop ou sur d’autres CMS e-commerce.
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